Pour la première fois, des chercheurs de l’Université de Strasbourg et du CNRS sont parvenus à équiper de nanotubes de dioxyde de titane les deux faces d'un capteur de taille micrométrique augmentant ainsi sa surface de capture et par conséquent sa sensibilité. Agents chimiques, toxiques, explosifs, ces travaux ouvrent la voie à de nombreuses applications dans la détection de composés en concentration très faible dans l’air.
« Nous sommes partis d’une piste connue : les leviers micro-gravimétriques utilisés pour les techniques de microscopie à force atomique, qui sont capables de réagir à des variations extrêmement faibles de masse de substances ou de produits chimiques adsorbés », souligne Valérie Keller, chercheuse à l'Institut de chimie et procédés pour l'énergie, l'environnement et la santé (Icpees) qui collabore pour cette étude avec des chercheurs du laboratoire Nanomatériaux pour systèmes sous sollicitations extrêmes (NS3E).
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