Selon une information révélée par Le Parisien le 18 octobre 2020, Abdoullakh Anzorov, l’assassin du professeur Samuel Paty à Conflans-Sainte-Honorine, avait fréquenté un club de lutte. En 2017, dans ce même club, des dérives communautaires avaient été signalées, notamment des prières dans les vestiaires ou des pressions sur les tenues vestimentaires des jeunes femmes licenciées. Placée sous tutelle, cette association a été l’une des premières de France à se trouver dans le viseur de l’État pour communautarisme.
Certaines salles de sports dans les banlieues sont-elles devenues des lieux de l’entre-soi et un éventuel ferment de l’islamisme ? Une forme d’emprise prosélyte s’exerce-t-elle en direction des jeunes de confession musulmane qui fréquentent certains lieux de pratique sportive ?
Une analyse de William Gasparini, chercheur au sein de l'unité de recherche Sport et sciences sociales.
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