L’esclavage est souvent raconté par des hommes évoquant la situation des hommes. Rocío Munguía Aguilar décide de s’intéresser aux autrices antillaises et latino-américaines hispanophones qui écrivent sur cette période. Un choix qui vise notamment à montrer l’effervescence de cette mémoire aujourd’hui. Sa thèse, soutenue en septembre 2019, a été récompensée par un prix de thèse Groupement d’intérêt scientifique (GIS) Institut du genre.
« Durant mon master, j’ai remarqué que la question de l’esclavage était souvent centrale dans la littérature antillaise mais les écrivains, essentiellement des hommes, se concentrent sur la valorisation de la figure du Noir. J’avais envie de montrer les femmes comme agentes de l’histoire », explique la jeune femme qui se penche sur l’écriture de femmes antillaises sur l’esclavage. Un sujet qu’elle élargit pour sa thèse aux autrices latino-américaines hispanophones.
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